FAIBLESSES ET BESOIN DU HÉROS
Au début de l’histoire, il faut définir la ou les faiblesses du personnage et que cette faiblesse l’empêche d’être une personne accomplie, qu’elle lui gâche la vie.
Reprenons l’exemple de notre boulangère. Quoi ? Vous l’avez oubliée ? Pas moi ! Imaginons qu’elle soit timide, très timide, au point de rougir à chaque fois qu’on lui adresse la parole, qu’elle ne sache pas dire non, qu’elle souffre d’un manque de confiance en elle, et qu’elle ait un cœur d’artichaut.
Après avoir défini les faiblesses, il faut déterminer le besoin (psychologique et moral). Le besoin psychologique n’est lié qu’au personnage, lui seul pâtit de ce besoin : qu’est-ce que mon personnage doit faire pour améliorer sa vie ?
Notre boulangère doit apprendre à dire non, à reprendre confiance en elle et à s’affirmer.
Puis il faut penser au besoin moral qui lui implique les autres.
Le cœur d’artichaut de notre vendeuse de pains suppose qu’elle va minauder auprès de tous les hommes entrants dans la boutique et qui lui plaisent. Quand on sait le passage qu’il y a dans une boulangerie, cela peut créer un problème. D’autant plus que les clients, si la marchandise est bonne (!), peuvent revenir tous les jours. Notre boulangère et son cœur d’artichaut risquent de générer de nombreux conflits avec l’entourage et l’empêcher d’accéder à son besoin psychologique.
Ce qui est intéressant dans une histoire, c’est que la ou les faiblesses doivent mener au conflit.
(À suivre...)
Qui parmi vous, a envie d’écrire, rêverait d’écrire, a commencé à écrire ?
Dites-moi tout en commentaire...
(Source : John Truby, L’anatomie du scénario.)